HRP Une pitite présentation de moi ici :
ma candidature RPLe désert de Khopshef est maintenant bien loin. L’horizon est clair et doux ici, mais le visage de l’homme reste marqué de sable et de sang.
Il lui aura fallu tenir sept jours sans boire avant de s’effondrer sur une plage en Stygia. Les choses se seraient déroulé bien autrement si Eritoph n’était pas passé par la. Gloire a Set… ou peut être gloire à un autre, il ne sait plus très bien.
C’est sur la route de Tarantia qu’il se réveille. Les sabots pourtant si régulier jusqu’ici s’élancent à un vacarme si puissant qu’ils paraissent à l’intérieur même de son crane. Et puis le hurlement. Soudain. Tellement profond, tellement effroyable qu’il semble provenir d’un monstre.
Encore une fois dans ces instants de survie, le corps de l’homme semble agir de lui-même. D’un coup de pied rapide, il se jette en dehors de cette caravane quand tout s’étale devant lui : Son souvenir, mélangé à ce qu’il voit. En une fraction de seconde, c’est le désert qui défile devant ses yeux, puis Eritoph (bien qu’il ne connaisse même pas son nom) qui le ramasse et l’installe à l’arrière de sa caravane. Et maintenant, ce même visage en face de lui. Le même mais différent. Ses yeux fixent désormais Set à travers le néant.
Avant même qu’Eritoph ne tombe à genou le buste transpercé par une lance, une flamme émane des mains de l’homme. Puis ce ne sont plus seulement ses mains qui brulent, mais son corps tout entier. Il ne bouge pas, ferme les yeux… enfin s’il possède toujours des yeux. Son corps se recouvre entièrement de chaire noire. En amonts d’une vingtaine de mètres, les deux bandits chargent. Le premier brandit une épée à bout de bras. Le second, celui qui avait lancé la lance, sort une dague de son fourreau. C’est hurlant qu’ils donneront chacun leur unique coup… perdu dans l’enfer ardent.
Les chevaux parti au galop depuis un moment déjà, il ne reste que trois cadavres sur ces lieux, mais un seul est reconnaissable.
L’homme de feu à repris son apparence humaine, mais ses dernières forces l’emmène vers l’ouest. Chacun de ses pas semble être le dernier, et pourtant il continue ainsi des heures encore. Quand il s’effondre, il sent la fraicheur de l’herbe sur son visage. Ici c’est bien, oui vraiment bien pour y dormir éternellement. Mais avant, il redresse la tête ce qu’il croit être une ultime fois.
Set soit loué, un Village !
Il rampe alors sur les coudes, s’écorche à chacun de ses mouvements, mais parviens enfin en ce lieu qui le recueillera bientôt.